La Nation et l'Etat : deux approches classiques
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La Nation et l'Etat : deux approches classiques
Et vOilà, moi c'était une fiche sur la Nation et l'Etat
... et j'ai honte de le dire, c'est la seule que je posterais dans le semestre parce que j'en ai eue qu'une à faire
mais si j'arrive à récupérer celles de ma triplette... peut-être alors que je pourrais m'attribuer la gloire d'en poster tout plein! lol =)
En 1871, la France est battue par la Prusse et s'en suit l'annexion de l'Alsace-Lorraine par l'Allemagne. Celle-ci pose un problème : celui de la nationalité. Peut-on obliger toute une région à changer de nationalité de cette manière ? La polémique révèle une divergence flagrante dans la conception de cette notion et, étant étroitement liée à cette dernière, dans la conception de celle la d'Etat, par l'Allemagne et par la France.
I) Convergence des deux conceptions classiques
Malgré la dissension, il est possible de donner une idée générale des deux notions et de trouver ce qui facilite l'émergence des idées de nations et d'Etat.
A) Des accords sur les définitions
Si les notions de « nation » et d' « Etat » ont une place majeure aujourd'hui, ça n'a pas toujours été le cas. Bien que ces concepts commencent à se développer à la fin du Moyen-âge, les mots n'ont longtemps un sens que pour une certaine élite et sont, à l'époque de la Révolution, relativement nouveaux pour l'ensemble de la population. Ils ne s'imposeront à tous qu'à la fin du XIXème siècle, notamment par le développement du patriotisme.
Par définition, l'Etat est une structure. Il est caractérisé par sa continuité et sa permanence. Ce qui illustre le mieux cette pérennité de l'Etat est, sous la Monarchie absolue française, la tradition de la proclamation du nouveau roi « Le roi est mort, vive le roi ». L'Etat, incarné à l'époque dans le roi, survivait au corps charnel et se réincarnait sitôt la mort du monarque annoncée dans son successeur.
Quant à la nation, les conceptions allemandes et françaises, pourtant en désaccord sur la définition s'entendent sur certains points. Etymologiquement, le latin nasci évoque la naissance, et par élargissement aussi bien la race, l'espèce, que la culture ou l'histoire. La nation est un groupe humain caractérisé par la conscience de son unité et par une communauté de traditions, de culture et d'aspirations, elle se traduit par une volonté de vivre ensemble. Dans ce sens, le principe de nationalité est l'appartenance d'une personne à une nation, un Etat donné. On peut dire que si l'Etat est le « corps », la nation est « l'âme » qui l'habite dans un contexte d'Etat-nation. En Allemand, on dira volontiers « Volkgeist », l'âme du peuple. Sous la monarchie absolue en France, les notions étaient confuses car l'Etat et la nation étaient incarnés par la personne du roi. 1789 marque une rupture, la supériorité de la nation est affirmée sur le roi. Un transfert d'identité s'opère : l'Etat incarné par un individu devient un Etat incarné par l'ensemble des citoyens. Il en retire une légitimité, la nation étant l'expression d'une volonté générale, l'Etat n'est que l'organe chargée d'appliquer cette volonté. Si au contraire il impose son autorité aux dépens de la nation, on a affaire à une tyrannie.
Une nation a par ailleurs besoin d'une localisation temporelle et spatiale. Elle n'a pas le caractère éternel et sacré qu'a la démocratie, qui est un principe moral : il y en a eu d'autres avant et peut-être qu'un jour, il se formera d'autres nations en fonction de l'évolution des populations.
B) Le développement des deux notions
Les conflits internationaux favorisent l'émergence du sentiment de nationalité : l'opposition à un ennemi commun génère un esprit d'unité. Cette idée est illustrée par l'éveil du sentiment national moderne en Allemagne en réaction à l'invasion napoléonienne ou encore à la conscience collective créée lors de la guerre de Cent Ans par la rivalité franco-anglaise. C'est le développement du patriotisme qui favorise l'émergence du sentiment national, qui est une sorte de réflexe de défense face à l'agression : on se bat pour son sol, sa patrie, le « Vaterland ». Pour l'Allemagne, la nécessité de réaliser une nation-Allemagne apparaît lorsqu'elle estime qu'elle a une mission civilisatrice : elle doit se réaliser comme spiritualité, corps ethnique et principe politique là où la France de la Révolution, qui selon elle manquait de principes spirituels, a échoué.
Par ailleurs, Allemagne et France ont utilisé les mêmes méthodes d'unification au XIXème siècle, mises en place par les Etats eux-mêmes : l'administration est uniformisée afin que les citoyens aient un rapport direct à l'Etat et le sentiment national est développé grâce à l'éducation et à la conscription. L'école - obligatoire et gratuite en France en 1881-1882 - transmet les valeurs de la nation et inculque une culture commune unifiant le peuple. La langue, la littérature, l'Histoire en forment la base . D'autre part, on entretient un culte des grands hommes et des grands événements.
II) Divergences
Avant d'étudier dans un second temps ces divergences, nous pouvons d'abord nous interroger sur l'origine de ces divergences, alors que les deux pays développent dans le même temps ces notions.
A)Divergences dues au contexte historique.
Tout d'abord, celles-ci ont des origines historiques. La France rassemble depuis des siècles une population hétérogène mais réunie par le pouvoir d'un même monarque et a des frontières plutôt fixes, ce qui favorise donc la formation d'un Etat-nation. Au contraire, l'Allemagne est une appellation qui n'a pas vraiment de signification. Les habitants du Saint-Empire romain germanique ne se sentent pas véritablement allemands. Au cours de l'Histoire, l'empire s'affaiblit, se fragmente, il compte en fait plus de 300 Etats différents (micro-états en général : régions, principautés, parfois simplement villes). Malgré une langue et une culture communes, il n'y a aucune unité politique en Allemagne donc, d'où la difficulté de la notion d'appartenance à une même nation, d'émerger. La nation va alors se traduire comme le sentiment d'appartenir à un tronc commun, un peuple de même origine. C'est le « Stammgefuhl ».
Par ailleurs, la Révolution apporte à la France une tradition de la République qui est par excellence la « forme aboutie de la nation », puisque l'affirmation de la souveraineté du peuple et de la démocratie est très forte en France. Très tôt, être français signifiera adhérer aux valeurs de la France. En Allemagne, c'est aux artistes que revient la tâche de développer, exalter le sentiment national et le patriotisme contre la France (Goethe). Bismarck, chancelier prussien, considère quant à lui que l'unité allemande doit se faire « par le fer et par le sang ». La naissance de la nation en France est vraiment marquée par la Révolution. Elle s'affirme comme souveraine et s'organise volontairement en communauté détentrice du pouvoir. Divisée en classe sous l'Ancien Régime, la nation devient une et indivisible selon les principes d'égalité, de liberté et de démocratie, ce qui renforce énormément son crédit. Ce sont des facteurs culturels qui interviennent alors que dans le cas de l'Allemagne, l'unification est réalisée par un Etat pré-existant, la Prusse, qui joue le rôle d'Etat unificateur. Mirabeau dira dans ce sens que « la Prusse n'est pas un Etat qui possède une armée, mais une armée qui a fait une nation ».
B) La « Nation-culture » et la « Nation civique »
Schématiquement, on peut opposer la conception « Nation-culture » de l'Allemagne à la « Nation civique » française. Dans la première, la religion, la langue, la poésie sont considérées comme fondant une identité culturelle alors que dans la seconde, le sentiment national s'attache à la forme de l'Etat et débouche sur un patriotisme d'Etat. Un Français est quelqu'un qui adopte et défend les valeurs de la République française, selon le principe du contrat social. Il y a une adhésion volontaire : Ernest Renan, principal théoricien du concept de nation « à la française » dit dans son discours à la Sorbonne en 1882 « Qu'est-ce que la nation ? », que la nation est un « plébiscite de tous les jours ». La thèse de Fichte, « Reden an die deutsche Nation » (1845-1846) met l'accent pour sa part, sur une nation soudée autour d'une langue, d'une histoire commune.
En simplifiant à l'excès, on peut illustrer toute la divergence des concepts par la différence d'acquisition de la nationalité dans ces pays : en Allemagne, c'est le « droit du sang », en accord avec cette idée de nation dans son sens ethnique, vue comme une communauté d'ascendance où les membres sont liés par le sang, issus d'un même peuple « Volk » alors qu'en France, on applique le « droit du sol », avec le sens de nation, endroit d'où l'on vient, auquel on appartient : la terre. Les membres sont alors identifiés par leur pays d'origine, le territoire qui leur donne un nom.
Conclusion :
L'annexion de l'Alsace Lorraine serait alors tout à fait justifiée selon le principe de «pangermanisme», ethnique, sur lequel est basée la nation allemande, alors qu'elle est tout à fait illégitime du point de vue français, car réalisée sans le plébiscite du peuple, fondement de la nation « à la française ».
Dans tous les cas, il faut observer que ces divergences ne signifient pas pour autant une opposition. Il peut y avoir adéquation entre les identités culturelles et politique et c'est ce qui forme l'Etat-nation où la nation est alors la construction volontaire d'un Etat démocratique. L'absence d'unification politique en Allemagne, est expliquée simplement par son histoire et la manière dont ont émergé les principes d'Etat et de nation dans ce pays. L'unicité a été, notamment après la guerre de Prusse, un principe vu comme nécessaire pour triompher en Europe (et préparer la Grande Guerre) et a été construit sur ce qui unifiait vraiment le peuple germanique, sa culture. La dimension politique, source de divergence, a été laissée de côté.
... et j'ai honte de le dire, c'est la seule que je posterais dans le semestre parce que j'en ai eue qu'une à faire
mais si j'arrive à récupérer celles de ma triplette... peut-être alors que je pourrais m'attribuer la gloire d'en poster tout plein! lol =)
La Nation et l'Etat : approches classiques
En 1871, la France est battue par la Prusse et s'en suit l'annexion de l'Alsace-Lorraine par l'Allemagne. Celle-ci pose un problème : celui de la nationalité. Peut-on obliger toute une région à changer de nationalité de cette manière ? La polémique révèle une divergence flagrante dans la conception de cette notion et, étant étroitement liée à cette dernière, dans la conception de celle la d'Etat, par l'Allemagne et par la France.
I) Convergence des deux conceptions classiques
Malgré la dissension, il est possible de donner une idée générale des deux notions et de trouver ce qui facilite l'émergence des idées de nations et d'Etat.
A) Des accords sur les définitions
Si les notions de « nation » et d' « Etat » ont une place majeure aujourd'hui, ça n'a pas toujours été le cas. Bien que ces concepts commencent à se développer à la fin du Moyen-âge, les mots n'ont longtemps un sens que pour une certaine élite et sont, à l'époque de la Révolution, relativement nouveaux pour l'ensemble de la population. Ils ne s'imposeront à tous qu'à la fin du XIXème siècle, notamment par le développement du patriotisme.
Par définition, l'Etat est une structure. Il est caractérisé par sa continuité et sa permanence. Ce qui illustre le mieux cette pérennité de l'Etat est, sous la Monarchie absolue française, la tradition de la proclamation du nouveau roi « Le roi est mort, vive le roi ». L'Etat, incarné à l'époque dans le roi, survivait au corps charnel et se réincarnait sitôt la mort du monarque annoncée dans son successeur.
Quant à la nation, les conceptions allemandes et françaises, pourtant en désaccord sur la définition s'entendent sur certains points. Etymologiquement, le latin nasci évoque la naissance, et par élargissement aussi bien la race, l'espèce, que la culture ou l'histoire. La nation est un groupe humain caractérisé par la conscience de son unité et par une communauté de traditions, de culture et d'aspirations, elle se traduit par une volonté de vivre ensemble. Dans ce sens, le principe de nationalité est l'appartenance d'une personne à une nation, un Etat donné. On peut dire que si l'Etat est le « corps », la nation est « l'âme » qui l'habite dans un contexte d'Etat-nation. En Allemand, on dira volontiers « Volkgeist », l'âme du peuple. Sous la monarchie absolue en France, les notions étaient confuses car l'Etat et la nation étaient incarnés par la personne du roi. 1789 marque une rupture, la supériorité de la nation est affirmée sur le roi. Un transfert d'identité s'opère : l'Etat incarné par un individu devient un Etat incarné par l'ensemble des citoyens. Il en retire une légitimité, la nation étant l'expression d'une volonté générale, l'Etat n'est que l'organe chargée d'appliquer cette volonté. Si au contraire il impose son autorité aux dépens de la nation, on a affaire à une tyrannie.
Une nation a par ailleurs besoin d'une localisation temporelle et spatiale. Elle n'a pas le caractère éternel et sacré qu'a la démocratie, qui est un principe moral : il y en a eu d'autres avant et peut-être qu'un jour, il se formera d'autres nations en fonction de l'évolution des populations.
B) Le développement des deux notions
Les conflits internationaux favorisent l'émergence du sentiment de nationalité : l'opposition à un ennemi commun génère un esprit d'unité. Cette idée est illustrée par l'éveil du sentiment national moderne en Allemagne en réaction à l'invasion napoléonienne ou encore à la conscience collective créée lors de la guerre de Cent Ans par la rivalité franco-anglaise. C'est le développement du patriotisme qui favorise l'émergence du sentiment national, qui est une sorte de réflexe de défense face à l'agression : on se bat pour son sol, sa patrie, le « Vaterland ». Pour l'Allemagne, la nécessité de réaliser une nation-Allemagne apparaît lorsqu'elle estime qu'elle a une mission civilisatrice : elle doit se réaliser comme spiritualité, corps ethnique et principe politique là où la France de la Révolution, qui selon elle manquait de principes spirituels, a échoué.
Par ailleurs, Allemagne et France ont utilisé les mêmes méthodes d'unification au XIXème siècle, mises en place par les Etats eux-mêmes : l'administration est uniformisée afin que les citoyens aient un rapport direct à l'Etat et le sentiment national est développé grâce à l'éducation et à la conscription. L'école - obligatoire et gratuite en France en 1881-1882 - transmet les valeurs de la nation et inculque une culture commune unifiant le peuple. La langue, la littérature, l'Histoire en forment la base . D'autre part, on entretient un culte des grands hommes et des grands événements.
II) Divergences
Avant d'étudier dans un second temps ces divergences, nous pouvons d'abord nous interroger sur l'origine de ces divergences, alors que les deux pays développent dans le même temps ces notions.
A)Divergences dues au contexte historique.
Tout d'abord, celles-ci ont des origines historiques. La France rassemble depuis des siècles une population hétérogène mais réunie par le pouvoir d'un même monarque et a des frontières plutôt fixes, ce qui favorise donc la formation d'un Etat-nation. Au contraire, l'Allemagne est une appellation qui n'a pas vraiment de signification. Les habitants du Saint-Empire romain germanique ne se sentent pas véritablement allemands. Au cours de l'Histoire, l'empire s'affaiblit, se fragmente, il compte en fait plus de 300 Etats différents (micro-états en général : régions, principautés, parfois simplement villes). Malgré une langue et une culture communes, il n'y a aucune unité politique en Allemagne donc, d'où la difficulté de la notion d'appartenance à une même nation, d'émerger. La nation va alors se traduire comme le sentiment d'appartenir à un tronc commun, un peuple de même origine. C'est le « Stammgefuhl ».
Par ailleurs, la Révolution apporte à la France une tradition de la République qui est par excellence la « forme aboutie de la nation », puisque l'affirmation de la souveraineté du peuple et de la démocratie est très forte en France. Très tôt, être français signifiera adhérer aux valeurs de la France. En Allemagne, c'est aux artistes que revient la tâche de développer, exalter le sentiment national et le patriotisme contre la France (Goethe). Bismarck, chancelier prussien, considère quant à lui que l'unité allemande doit se faire « par le fer et par le sang ». La naissance de la nation en France est vraiment marquée par la Révolution. Elle s'affirme comme souveraine et s'organise volontairement en communauté détentrice du pouvoir. Divisée en classe sous l'Ancien Régime, la nation devient une et indivisible selon les principes d'égalité, de liberté et de démocratie, ce qui renforce énormément son crédit. Ce sont des facteurs culturels qui interviennent alors que dans le cas de l'Allemagne, l'unification est réalisée par un Etat pré-existant, la Prusse, qui joue le rôle d'Etat unificateur. Mirabeau dira dans ce sens que « la Prusse n'est pas un Etat qui possède une armée, mais une armée qui a fait une nation ».
B) La « Nation-culture » et la « Nation civique »
Schématiquement, on peut opposer la conception « Nation-culture » de l'Allemagne à la « Nation civique » française. Dans la première, la religion, la langue, la poésie sont considérées comme fondant une identité culturelle alors que dans la seconde, le sentiment national s'attache à la forme de l'Etat et débouche sur un patriotisme d'Etat. Un Français est quelqu'un qui adopte et défend les valeurs de la République française, selon le principe du contrat social. Il y a une adhésion volontaire : Ernest Renan, principal théoricien du concept de nation « à la française » dit dans son discours à la Sorbonne en 1882 « Qu'est-ce que la nation ? », que la nation est un « plébiscite de tous les jours ». La thèse de Fichte, « Reden an die deutsche Nation » (1845-1846) met l'accent pour sa part, sur une nation soudée autour d'une langue, d'une histoire commune.
En simplifiant à l'excès, on peut illustrer toute la divergence des concepts par la différence d'acquisition de la nationalité dans ces pays : en Allemagne, c'est le « droit du sang », en accord avec cette idée de nation dans son sens ethnique, vue comme une communauté d'ascendance où les membres sont liés par le sang, issus d'un même peuple « Volk » alors qu'en France, on applique le « droit du sol », avec le sens de nation, endroit d'où l'on vient, auquel on appartient : la terre. Les membres sont alors identifiés par leur pays d'origine, le territoire qui leur donne un nom.
Conclusion :
L'annexion de l'Alsace Lorraine serait alors tout à fait justifiée selon le principe de «pangermanisme», ethnique, sur lequel est basée la nation allemande, alors qu'elle est tout à fait illégitime du point de vue français, car réalisée sans le plébiscite du peuple, fondement de la nation « à la française ».
Dans tous les cas, il faut observer que ces divergences ne signifient pas pour autant une opposition. Il peut y avoir adéquation entre les identités culturelles et politique et c'est ce qui forme l'Etat-nation où la nation est alors la construction volontaire d'un Etat démocratique. L'absence d'unification politique en Allemagne, est expliquée simplement par son histoire et la manière dont ont émergé les principes d'Etat et de nation dans ce pays. L'unicité a été, notamment après la guerre de Prusse, un principe vu comme nécessaire pour triompher en Europe (et préparer la Grande Guerre) et a été construit sur ce qui unifiait vraiment le peuple germanique, sa culture. La dimension politique, source de divergence, a été laissée de côté.
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