exposé économie : qu'est-ce que le marché ?
exposé économie : qu'est-ce que le marché ?
voilà mon 2ème exposé...
bonne lecture
Qu’est-ce que le marché ?
Le terme marché vient du latin mercus qui signifie lieu d’échange, de rencontre, de négociation. Cependant, le marché n’est pas seulement un lieu physique, mais, c’est plutôt un outil d’analyse économique. Il existe, en effet, trois principaux types de marché : le marché des biens et services, le marché du travail ainsi que le marché monétaire et financier. De plus, le marché n’est pas vraiment une réalité physique puisque, pour avoir un marché, il faut répondre à plusieurs hypothèses : celle de la propriété privée (je ne peux échanger que ce je possède) ainsi que celle de l’existence d’une offre et d’une demande. Ainsi, si le marché est la rencontre entre l’offre et la demande, il doit s’appréhender au sens strict (on définit un marché pour un bien, un lieu, un temps ; par exemple, marché de l’immobilier, des F2, visant une clientèle étudiante au pouvoir d’achat modéré, à la rentrée des classes). Puisqu’il est un outil d’analyse, l’économiste observe donc comment le marché fonctionne. En effet, on parle des lois du marché et de l’autorégulation du marché.
Alors, est-ce que le marché s’autorégule ou y a-t-il besoin d’une quelconque intervention ?
I Le marché, intrinsèquement lié à la concurrence pure et parfaite, s’équilibre grâce à l’ajustement entre l’offre et la demande (lois du marché) …
A. Rencontre de l’offre et de la demande
• Réponse aux trois questions fondamentales de l’économie
- Que produire ? Le consommateur fait son choix et sanctionne l’entreprise en n’achetant pas son produit l’entreprise est constamment informée des aspirations et goûts des consommateurs.
- Comment produire ? Pour JB Say, le rôle de l’entrepreneur est d’adopter les combinaisons des facteurs de production les plus efficaces, voire les plus rentables (travail humain ou bien d’équipement : choisit-on d’embaucher plus d’ouvriers ou bien d’investir dans une machine ?)
- Pour qui produire ? Le marché répond à la demande solvable. En étudiant le revenu de marché d’un individu (salaire, dividendes, rentes foncières…), l’entreprise sait quel type de clientèle elle va toucher et va donc adapter ses stratégies en fonction de cela.
• Lois de l’offre et de la demande
- Loi de la demande (quantité de biens que les consommateurs sont prêts à acheter) : la demande est décroissante par rapport au prix.
- Loi de l’offre (quantité de biens que les offreurs sont prêts à produire et à mettre sur le marché) : l’offre est croissante en fonction du prix
On trace sur un même graphique les courbes de l’offre et de la demande. On place sur l’axe des abscisses la quantité et en ordonnées le prix. Le point d’intersection de ces deux droites correspond au prix d’équilibre. C’est le point où l’offre est égale à la demande.
Walras, dans Eléments d’économie politique pure (1874), a montré que le prix se fixe par un processus de « tâtonnement ». Le prix est flexible, il s’ajuste par un processus itératif.
• Smith : la « main invisible »
Adam SMITH, 1776 Richesse des nations : « Il ne pense qu’à son propre bien ; en cela, comme dans beaucoup d’autres cas, il est conduit par une main invisible à remplir une fin qui n’entre nullement dans ses intentions. Tt en ne cherchant que son intérêt perso, il travaille souvent d’une manière bien plus efficace pour l’intérêt de la société, que s’il avait réellement pour but d’y travailler. »
Smith montre que dans une société où chacun cherche à s’enrichir, le revenu tiré de son activité est dû à l’efficacité de chacun à vendre son produit. Ainsi, pour maximiser ses gains, l’offreur se doit de prendre en compte les désirs des consommateurs. Il est ainsi poussé inconsciemment, comme par une « main invisible » à satisfaire les besoins de la société.
Pareto : allocation efficace
L’allocation efficace correspond à une situation où aucun individu ne peut améliorer son état sans détériorer celui d’un autre. La satisfaction de l’un ne peut être qu’améliorée en diminuant celle d’un autre. Pareto fait un clin d’œil au « jeu de la main invisible » de Smith.
B. Le marché idéal : la concurrence pure et parfaite
. Marché modélisé par Walras et Pareto
• Cinq hypothèses
- Atomicité de l’offre et de la demande : Une infinité d’offreurs ainsi qu’une infinité de demandeurs sont présents sur le marché. Les particuliers n’ont alors aucune influence sur les prix du marché. Les entreprises sont alors price takers, elles n’imposent pas les prix du marché.
- Homogénéité des produits : tous les produits ont les mêmes caractéristiques
- Libre entrée sur le marché (mais pas forcément libre sortie)
- Transparence du marché : toutes les informations sont disponibles à tous les agents économiques en même temps.
- Fluidité des facteurs de production : Travail, capital, etc sont supposés mobiles.
• Exemple d’un marché (presque) parfait : marché financier
Le marché financier remplit les cinq critères de la concurrence pure et parfaite. Le marché financier remplit l’hypothèse d’homogénéité puisque les différentes actions d’une entreprise ont les mêmes caractéristiques. Il y a un grand nombre de demandeurs et d’offreurs, les informations se transmettent très rapidement par téléphone, par internet ou via la presse. Les transactions se font par ordinateur, il y a bien mobilité. Cependant, l’hypothèse de transparence peut être contestée par l’existence de délits d’initiés. Ainsi, le marché financier peut être considéré comme étant presque parfait.
Cette première partie a montré que le marché s’autorégule grâce à l’ajustement de l’offre et de la demande. Il s’équilibre aussi lorsque l’on est en situation de concurrence pure et parfaite. Cependant, le modèle de concurrence pure et parfaite reste une pure abstraction. Alors qu’en est-il dans la réalité ? Les marchés s’équilibrent-ils vraiment d’eux- mêmes, sans aucune intervention ?
II …cependant, en réalité, il existe des situations qui vont à l’encontre des lois du marché
H Von Stackelberg théorise les grands marchés (monopole, oligopole, monopsome, oligopsome) en fonction du nombre de participants dans Marktform und Gleichgewitch
A. Les marchés réels : deux exemples de concurrence imparfaite
• Monopole
Condorcet (1743 – 1794) définit le monopole comme étant une situation où un offreur vend une denrée exclusive et se retrouve face à une multitude de demandeurs.
Schumpeter a dit qu’une entreprise qui innove et propose un nouveau produit se retrouve de fait en situation monopolistique.
En situation monopolistique, l’entreprise cherche à produire un produit unique, original, différent de ceux que l’on trouve déjà sur le marché. Sur un monopole, il n’y a donc pas d’atomicité de l’offre. L’entreprise devient price maker, elle définit le prix du produit qu’elle met sur le marché puisqu’elle est le seul offreur.
La SNCF a, par exemple, le monopole du transport ferroviaire puisqu’aucune autre entreprise française ne propose ce type de transport.
L’hypothèse de l’entrée libre sur le marché n’est pas non plus vérifiée puisqu’il n’y a qu’une seule entreprise sur le marché.
• Oligopole
L’oligopole correspond à une situation où quelques vendeurs sont face à la multitude des consommateurs.
On retrouve des oligopoles surtout pour les marchés de produits de base, biens durables (automobile, électronique), audiovisuel.
En effet, seulement certaines marques de voitures développent des voitures de sport. Concernant l’audiovisuel, de nombreuses chaînes de production cherchent à vendre leurs produits à seulement quelques chaînes de télévision qui diffuseront par la suite ces programmes.
Monopole et oligopole sont deux situations réelles où l’équilibre du marché ne se fait pas puisque les hypothèses de la concurrence pure et parfaite ne sont pas validées.
B. Les externalités remettent en cause le fait que le marché assure une répartition entre seulement l’offre et la demande
Marshall a découvert les externalités. Il s’est rendu compte que certains facteurs de croissance de l’entreprisen pouvaient être hors du marché.
Scitovski (1910- ) a repris cette thèse, il définit ainsi les externalités : « les économies externes apparaissent quand le profit de l’entreprise dépend, non seulement de son produit et des facteurs qu’elle utilise, mais aussi des quantités produites et utilisées par d’autres entreprises ».
• Positives
Elles représentent un gain pour les agents économiques.
Ex : un employeur embauche un salarié bien formé. L’employeur bénéficie de la formation de l’employé sans qu’il n’ait eu besoin de la financer lui- même.
• Négatives (AC Pigou, 1877- 1959, néoclassique britannique)
Schéma du pollueur payeur : les entreprises disposent d’un droit à polluer. Celles qui dépassent le seuil doivent payer des taxes. Cependant, les entreprises qui ne polluent pas peuvent revendre leur droit à polluer à celles qui polluent le plus. Ainsi, on internalise des externalités, on met dans le marché des facteurs qui n’y étaient pas.
De plus, l’existence d’externalités peut provoquer l’intervention de l’Etat et des services publics. Dans notre exemple, l’Etat dit que l’air est une propriété privée et, ainsi taxe ceux qui polluent.
Dans le cadre des externalités, il n’y a pas d’autorégulation du marché puisque des facteurs extérieurs viennent interférer sur le marché.
En théorie, le marché est le lieu d’un échange, d’une rencontre de l’offre et de la demande. C’est, de plus, un mécanisme de fixation des prix. Ainsi, le marché s’autorégule et, l’on peut parler d’économie de marché, de laisser- faire. L’Etat n’a, en effet, pas besoin d’intervenir. Cependant, en réalité, les hypothèses de la concurrence pure et parfaite ne sont pas toutes respectées; d’où l’intervention de facteurs externes (tels que l’Etat, les services publics) sur le marché. Et, comme l’a montré Smith avec la « main invisible », le marché est aussi le principe fondamental de l’organisation de la société.
Finalement, la question que nous nous sommes posée (y a-t-il autorégulation du marché ?) continue d’opposer les économistes. En effet, comme nous avons pu le constater lors de la crise des subprimes, le conflit éclate toujours entre les partisans libéraux du laisser- faire et ceux qui prônent, au contraire, une intervention sur le marché.
Bibliographie:
Introduction à l’économie J Généreux
Economie Samuelson Nordhaus
Tous économistes JC Drouin
Economie politique, 2. Microéconomie J Généreux
bonne lecture
Qu’est-ce que le marché ?
Le terme marché vient du latin mercus qui signifie lieu d’échange, de rencontre, de négociation. Cependant, le marché n’est pas seulement un lieu physique, mais, c’est plutôt un outil d’analyse économique. Il existe, en effet, trois principaux types de marché : le marché des biens et services, le marché du travail ainsi que le marché monétaire et financier. De plus, le marché n’est pas vraiment une réalité physique puisque, pour avoir un marché, il faut répondre à plusieurs hypothèses : celle de la propriété privée (je ne peux échanger que ce je possède) ainsi que celle de l’existence d’une offre et d’une demande. Ainsi, si le marché est la rencontre entre l’offre et la demande, il doit s’appréhender au sens strict (on définit un marché pour un bien, un lieu, un temps ; par exemple, marché de l’immobilier, des F2, visant une clientèle étudiante au pouvoir d’achat modéré, à la rentrée des classes). Puisqu’il est un outil d’analyse, l’économiste observe donc comment le marché fonctionne. En effet, on parle des lois du marché et de l’autorégulation du marché.
Alors, est-ce que le marché s’autorégule ou y a-t-il besoin d’une quelconque intervention ?
I Le marché, intrinsèquement lié à la concurrence pure et parfaite, s’équilibre grâce à l’ajustement entre l’offre et la demande (lois du marché) …
A. Rencontre de l’offre et de la demande
• Réponse aux trois questions fondamentales de l’économie
- Que produire ? Le consommateur fait son choix et sanctionne l’entreprise en n’achetant pas son produit l’entreprise est constamment informée des aspirations et goûts des consommateurs.
- Comment produire ? Pour JB Say, le rôle de l’entrepreneur est d’adopter les combinaisons des facteurs de production les plus efficaces, voire les plus rentables (travail humain ou bien d’équipement : choisit-on d’embaucher plus d’ouvriers ou bien d’investir dans une machine ?)
- Pour qui produire ? Le marché répond à la demande solvable. En étudiant le revenu de marché d’un individu (salaire, dividendes, rentes foncières…), l’entreprise sait quel type de clientèle elle va toucher et va donc adapter ses stratégies en fonction de cela.
• Lois de l’offre et de la demande
- Loi de la demande (quantité de biens que les consommateurs sont prêts à acheter) : la demande est décroissante par rapport au prix.
- Loi de l’offre (quantité de biens que les offreurs sont prêts à produire et à mettre sur le marché) : l’offre est croissante en fonction du prix
On trace sur un même graphique les courbes de l’offre et de la demande. On place sur l’axe des abscisses la quantité et en ordonnées le prix. Le point d’intersection de ces deux droites correspond au prix d’équilibre. C’est le point où l’offre est égale à la demande.
Walras, dans Eléments d’économie politique pure (1874), a montré que le prix se fixe par un processus de « tâtonnement ». Le prix est flexible, il s’ajuste par un processus itératif.
• Smith : la « main invisible »
Adam SMITH, 1776 Richesse des nations : « Il ne pense qu’à son propre bien ; en cela, comme dans beaucoup d’autres cas, il est conduit par une main invisible à remplir une fin qui n’entre nullement dans ses intentions. Tt en ne cherchant que son intérêt perso, il travaille souvent d’une manière bien plus efficace pour l’intérêt de la société, que s’il avait réellement pour but d’y travailler. »
Smith montre que dans une société où chacun cherche à s’enrichir, le revenu tiré de son activité est dû à l’efficacité de chacun à vendre son produit. Ainsi, pour maximiser ses gains, l’offreur se doit de prendre en compte les désirs des consommateurs. Il est ainsi poussé inconsciemment, comme par une « main invisible » à satisfaire les besoins de la société.
Pareto : allocation efficace
L’allocation efficace correspond à une situation où aucun individu ne peut améliorer son état sans détériorer celui d’un autre. La satisfaction de l’un ne peut être qu’améliorée en diminuant celle d’un autre. Pareto fait un clin d’œil au « jeu de la main invisible » de Smith.
B. Le marché idéal : la concurrence pure et parfaite
. Marché modélisé par Walras et Pareto
• Cinq hypothèses
- Atomicité de l’offre et de la demande : Une infinité d’offreurs ainsi qu’une infinité de demandeurs sont présents sur le marché. Les particuliers n’ont alors aucune influence sur les prix du marché. Les entreprises sont alors price takers, elles n’imposent pas les prix du marché.
- Homogénéité des produits : tous les produits ont les mêmes caractéristiques
- Libre entrée sur le marché (mais pas forcément libre sortie)
- Transparence du marché : toutes les informations sont disponibles à tous les agents économiques en même temps.
- Fluidité des facteurs de production : Travail, capital, etc sont supposés mobiles.
• Exemple d’un marché (presque) parfait : marché financier
Le marché financier remplit les cinq critères de la concurrence pure et parfaite. Le marché financier remplit l’hypothèse d’homogénéité puisque les différentes actions d’une entreprise ont les mêmes caractéristiques. Il y a un grand nombre de demandeurs et d’offreurs, les informations se transmettent très rapidement par téléphone, par internet ou via la presse. Les transactions se font par ordinateur, il y a bien mobilité. Cependant, l’hypothèse de transparence peut être contestée par l’existence de délits d’initiés. Ainsi, le marché financier peut être considéré comme étant presque parfait.
Cette première partie a montré que le marché s’autorégule grâce à l’ajustement de l’offre et de la demande. Il s’équilibre aussi lorsque l’on est en situation de concurrence pure et parfaite. Cependant, le modèle de concurrence pure et parfaite reste une pure abstraction. Alors qu’en est-il dans la réalité ? Les marchés s’équilibrent-ils vraiment d’eux- mêmes, sans aucune intervention ?
II …cependant, en réalité, il existe des situations qui vont à l’encontre des lois du marché
H Von Stackelberg théorise les grands marchés (monopole, oligopole, monopsome, oligopsome) en fonction du nombre de participants dans Marktform und Gleichgewitch
A. Les marchés réels : deux exemples de concurrence imparfaite
• Monopole
Condorcet (1743 – 1794) définit le monopole comme étant une situation où un offreur vend une denrée exclusive et se retrouve face à une multitude de demandeurs.
Schumpeter a dit qu’une entreprise qui innove et propose un nouveau produit se retrouve de fait en situation monopolistique.
En situation monopolistique, l’entreprise cherche à produire un produit unique, original, différent de ceux que l’on trouve déjà sur le marché. Sur un monopole, il n’y a donc pas d’atomicité de l’offre. L’entreprise devient price maker, elle définit le prix du produit qu’elle met sur le marché puisqu’elle est le seul offreur.
La SNCF a, par exemple, le monopole du transport ferroviaire puisqu’aucune autre entreprise française ne propose ce type de transport.
L’hypothèse de l’entrée libre sur le marché n’est pas non plus vérifiée puisqu’il n’y a qu’une seule entreprise sur le marché.
• Oligopole
L’oligopole correspond à une situation où quelques vendeurs sont face à la multitude des consommateurs.
On retrouve des oligopoles surtout pour les marchés de produits de base, biens durables (automobile, électronique), audiovisuel.
En effet, seulement certaines marques de voitures développent des voitures de sport. Concernant l’audiovisuel, de nombreuses chaînes de production cherchent à vendre leurs produits à seulement quelques chaînes de télévision qui diffuseront par la suite ces programmes.
Monopole et oligopole sont deux situations réelles où l’équilibre du marché ne se fait pas puisque les hypothèses de la concurrence pure et parfaite ne sont pas validées.
B. Les externalités remettent en cause le fait que le marché assure une répartition entre seulement l’offre et la demande
Marshall a découvert les externalités. Il s’est rendu compte que certains facteurs de croissance de l’entreprisen pouvaient être hors du marché.
Scitovski (1910- ) a repris cette thèse, il définit ainsi les externalités : « les économies externes apparaissent quand le profit de l’entreprise dépend, non seulement de son produit et des facteurs qu’elle utilise, mais aussi des quantités produites et utilisées par d’autres entreprises ».
• Positives
Elles représentent un gain pour les agents économiques.
Ex : un employeur embauche un salarié bien formé. L’employeur bénéficie de la formation de l’employé sans qu’il n’ait eu besoin de la financer lui- même.
• Négatives (AC Pigou, 1877- 1959, néoclassique britannique)
Schéma du pollueur payeur : les entreprises disposent d’un droit à polluer. Celles qui dépassent le seuil doivent payer des taxes. Cependant, les entreprises qui ne polluent pas peuvent revendre leur droit à polluer à celles qui polluent le plus. Ainsi, on internalise des externalités, on met dans le marché des facteurs qui n’y étaient pas.
De plus, l’existence d’externalités peut provoquer l’intervention de l’Etat et des services publics. Dans notre exemple, l’Etat dit que l’air est une propriété privée et, ainsi taxe ceux qui polluent.
Dans le cadre des externalités, il n’y a pas d’autorégulation du marché puisque des facteurs extérieurs viennent interférer sur le marché.
En théorie, le marché est le lieu d’un échange, d’une rencontre de l’offre et de la demande. C’est, de plus, un mécanisme de fixation des prix. Ainsi, le marché s’autorégule et, l’on peut parler d’économie de marché, de laisser- faire. L’Etat n’a, en effet, pas besoin d’intervenir. Cependant, en réalité, les hypothèses de la concurrence pure et parfaite ne sont pas toutes respectées; d’où l’intervention de facteurs externes (tels que l’Etat, les services publics) sur le marché. Et, comme l’a montré Smith avec la « main invisible », le marché est aussi le principe fondamental de l’organisation de la société.
Finalement, la question que nous nous sommes posée (y a-t-il autorégulation du marché ?) continue d’opposer les économistes. En effet, comme nous avons pu le constater lors de la crise des subprimes, le conflit éclate toujours entre les partisans libéraux du laisser- faire et ceux qui prônent, au contraire, une intervention sur le marché.
Bibliographie:
Introduction à l’économie J Généreux
Economie Samuelson Nordhaus
Tous économistes JC Drouin
Economie politique, 2. Microéconomie J Généreux
domitille- Messages : 3
Date d'inscription : 31/10/2007
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